La diversité des pratiques de SEO est un puits sans fond. Lorsque l’on pense avoir complété sa checklist d’actions à mettre en place, un nouvel élément va venir à coup sûr bousculer sa stratégie SEO bien établie. Il est bien sûr possible de s’en tenir au strict minimum pour s’assurer un référencement naturel correct, mais c’est là prendre le risque de voir la concurrence grignoter jour après jour sa visibilité. Afin d’éviter cet écueil, il faut parfois savoir penser “out of the box” et trouver des solutions innovantes pour diffuser son contenu.
L’une des dernières méthodes à faire (officiellement) parler d’elle se base sur le système de netlinking, qui permet d’interconnecter des pages web entre elles à l’aide de backlinks… mais d’une manière bien moins conventionnelle. On parle ici de Ninjalinking, ou de comment laisser subtilement et de manière détournée des portes d’entrées vers son contenu depuis une multitude de sites internet. Voyons donc ensemble qu’est-ce que le Ninjalinking exactement et surtout comment l’utiliser au sein de sa stratégie SEO.
Définir le Ninja Linking ainsi que son intérêt en SEO
Technique encore peu documentée, malgré une utilisation vieille comme le web lui-même, le ninjalinking bien utilisé peut s’avérer redoutable pour compléter une stratégie SEO à 360°.
Des définitions multiples attribuées au Ninjalinking
Longtemps considéré comme une pratique marginale, le ninjalinking n’a donc été documenté que relativement tard. Il en résulte une définition qui ne fait pas encore complètement l’unanimité. Certains qualifient ainsi le ninjalinking comme toutes les pratiques détournées et non conventionnelles qui visent à améliorer le nombre et la qualité des backlinks qui pointent vers son contenu. Ceci a pour effet d’augmenter l’autorité de son site internet et donc son référencement sur les moteurs de recherche.
Une définition plus précise du terme a cependant pu émerger avec la pratique. Le Ninjalinking se présente ainsi comme le fait de déposer sur une page web qui n’est pas la sienne un lien plus ou moins direct vers son propre contenu. La plupart du temps, cela revient à intégrer un lien contenant sa propre URL au sein d’un site ouvert comme un forum de discussion, un annuaire, un blog collaboratif ou encore dans les commentaires de certaines publications sur les réseaux sociaux.
L’intérêt du ninjalinking au sein d’une stratégie SEO globale
L’intérêt d’une telle technique semble assez évident. De toutes les pratiques qui visent à optimiser la visibilité d’un contenu sur la toile, l’utilisation de liens externes en SEO (netlinking) est l’une des plus puissantes. En effet, les algorithmes des moteurs de recherche ont toujours cherché à privilégier l’interconnexion entre les sites internet (d’où l’idée de “toile”), ce qui rend l’utilisation des backlinks incontournables dans une stratégie SEO digne de ce nom.
Tout l’intérêt du ninjalinking réside ainsi dans le fait qu’il est possible de choisir soi-même les sites internets qui vont pointer vers notre contenu, utilisant leur notoriété à notre avantage pour booster notre référencement. Au-delà de cet (énorme) avantage, le ninjalinking est une technique de référencement dite manuelle, l’on a donc un contrôle total dessus ainsi qu’une grande flexibilité dans la manière de l’utiliser (il est par exemple tout à fait possible de glisser innocemment un lien hypertexte au sein d’une question posée sous un article d’un blog prestigieux). Dernier avantage (et non des moindre), cette méthode est généralement 100% gratuite !
Une méthode d’optimisation SEO puissante… mais à utiliser prudemment !
Le ninjalinking est donc une technique des plus intéressantes, et savoir comment l’utiliser dans sa stratégie SEO semble être une perspective alléchante. Prudence cependant, car celui-ci est loin de faire l’unanimité chez les propriétaires des sites ainsi ciblés…
Le caractère complexe voir risqué du ninja linking
Comme beaucoup de méthodes détournées, voire agressives, destinées à augmenter sa visibilité, le ninjalinking peut-être à double-tranchant. Vis-à-vis de son SEO tout d’abord, car le dépôt de liens similaires au sein d’un grand nombre de sites internet (ou plusieurs fois sur le même) peut vite s’apparenter à du spam, ce qui est sévèrement puni par Google avec une restriction de visibilité, voire une suppression de l’affichage de sa page web sur les moteurs de recherche.
Outre ce simple risque technique, de plus en plus de sites internet dits “de référence” voient d’un mauvais oeil cette utilisation sauvage de leur notoriété, qui va parfois même affecter leur propre ranking sur les SERP à cause de backlinks de mauvaise qualité. Cela peut résulter en un contrôle accru des liens ainsi déposés sur ces sites, nécessitant de la part des utilisateurs du ninjalinking de trouver des moyens de passer outre cette modération via différentes techniques mais surtout de choisir au cas par cas où intégrer leurs backlinks.
Dans tous les cas, le ninjalinking mal employé peut définitivement nuire à l’image d’un site ou d’un contenu. Bien que plusieurs petites méthodes existent afin de limiter les dégâts potentiels.
Quelques méthodes concrètes pour pratiquer le Ninja Linking
Avant toute chose, il faut bien comprendre les types de liens qu’il est possible de déposer, car la forme de ces derniers peut vraiment faire la différence entre un backlink qui fonctionne et une suppression immédiate du lien.
Les URLs nues
Ce sont des liens de type “https://”. S’ils ont le mérite d’être directs, il est difficile de leur associer un contexte sémantique. Ce sont aussi les plus reconnaissables et donc les plus susceptibles d’être repérés et supprimés par les modérateurs des sites internets sujets au Ninjalinking.
Ancres optimisées
Les liens les plus couramment utilisés par le netlinking, ils sont associés à un mot ou une phrase à la manière d’un lien hypertexte. Ils permettent plus de contexte et sont donc mieux optimisés pour le SEO, en plus de passer plus facilement inaperçu sur les forums ou dans les articles (“voyons maintenant l’importance des backlinks [= ancre optimisée] pour le SEO”).
Liens signatures
Dernier type de lien notable, les liens signatures sont par exemple utilisés pour insérer un backlink directement dans la désignation du nom ou de la position du rédacteur d’une question, d’un post ou d’un article. Furtif et assez efficace également en termes de SEO (“Jean Dupont, expert SEO [= lien signature] et rédacteur professionnel”).
En termes de techniques destinées à passer sous les radars de la modération, on peut par exemple penser au fait d’éditer l’un de nos commentaires sur un forum : Une fois le commentaire analysé, on vient simplement l’éditer quelque temps après en y ajoutant une ancre optimisée par exemple.
Il est également possible d’insérer un lien directement dans un caractère de type smiley ou émoticone, discrétion (presque) garantie ! De même, il est possible d’intégrer un lien signature vers sa page de contact au sein d’une question au rédacteur d’un contenu; prétextant une volonté de prise de contact pour insérer un backlink discret.
Toutes ces techniques sont bien sûr à utiliser au cas par cas et avec retenue.
Attention également à bien vérifier le caractère dofollow ou nofollow de la page sur laquelle on souhaite déposer son lien, il serait bête de perdre du temps à intégrer un backlinks sur une page web qui n’est même pas référencée. N’hésites pas à suivre le lien ci-dessous si tu souhaites en apprendre plus sur les liens dofollow et nofollow (note ici la superbe utilisation d’une ancre optimisée pour le maillage interne !).
Le Ninja Linking, un coup de pouce (très) intéressant pour référencement naturel
Approche SEO des plus intéressantes, le ninjalinking est l’une de ces techniques “pirate” gratuite comme l’échange de lien en termes de référencement naturel afin de booster la notoriété de son propre contenu sur la toile. S’inscrivant dans une démarche de netlinking au sein d’une stratégie SEO complète, le ninjalinking reste néanmoins une méthode controversée. Cela implique de la retenue, de la prudence et surtout un contenu de qualité afin de pouvoir capitaliser sur ce nouveau trafic et de ne pas pénaliser les pages web ainsi connectées à la nôtre.
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